Cote d’Ivoire, le malaise dans l’éducation nationale se fait grandissant…
La rumeur court, monte, s’installe. Les enseignants ivoiriens sont mécontents du Chef de l’Etat qui a fait des promesses et oublié de les tenir aux dates indiquées. Parole d’homme libre. Que vaut l’honneur si la parole ne se tient pas ? Que vaut l’honneur si les phrases ne sont lancées que pour susciter des acclamations ? Qu’est ce qui a changé dans le fond, si on ausculte les anciens régimes ? Promesses, farine, roublardise. Ceux qui n’ont point d’armes, qui ne peuvent donc pas effrayer la tranquillité du palais du Plateau, depuis plus de deux semaines sont chez eux. Le terme le plus populaire est de dire qu’ils sont en grève. Une grève doucement brutale qui vient perturber une année scolaire, elle-même déjà minée de reformes. Toujours des reformes. Chaque année, ses réformes. Souventes fois con-venantes, souventes fois incongrues.