Elles portent le monde, ces femmes
Elles portent le monde, ces femmes d’ici Il est presque 4h du matin. Le muézin encore balbutie entre son réveil et son ablution, pour briser le calme de la nuit, par son strident et bruyant Allah Ô Akbar, que laisse souvent partir un microphone mal réglé…Dehors dans la brume urbaine qui se dilate progressivement sous des lampadaires aux lumières ternes par le manque d’entretien, des vrombissements font entendre le mouvement…